Bombés, aplatis, de profils, cette farandole de nénés travaillés dans une version minimaliste et subjective traduisent, au travers des matières, de la peinture, de la lumière et des couleurs, la puissance de l’énergie nécessaire au combat. 

 

Le béton, solide et réparateur, agit comme une armure ou un bouclier. Brisée, texturée et granuleuse, cette nouvelle peau enveloppe et protège. Le papier symbolise l’inconnu, la page blanche dont il faut s’emparer pour se (re)pe(a)nser. La peinture et la lumière, habillent et éclairent ces surfaces brutes et vierges. Elles valorisent le sein en soulignant par sa nouvelle image la force de la différence, le courage de l’acceptation et l’ardeur de la reconstruction. 

 

Exploitées en motifs ou en aplats, l’association de toutes ces nuances vives et intenses soutiennent le propos volontairement positif. Les roses enveloppent de leur tendresse et de leur délicatesse. Les jaunes renvoient à la fraternité et au partage. Les verts évoquent l’espérance et l’harmonie. Les bleus apaisent et stabilisent. Enfin, le noir et le blanc, en plus de suggérer la force, la dignité, la résilience et la paix, contrastent et structurent l’ensemble par leur opposition.

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Projet réalisé en collaboration avec Natalie Sanzache (pièces en béton).

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